CLOUD ATLAS - "Wachowski's"

Boogie & Boogie's  

Revue un peu ciné : Cloud Atlas, écrit et réalisé par les Wachowski(s).

Il fut un temps ou nous étions ensemble.

Ceci n'est pas une critique juste une impression.

Il est un être que l'on perçoit, un que l'on ressent, un que l'on cherche, un que l'on possède, un que l'on désire. 

D'ou viennent ces connexions, sont elles inhérentes à notre fonction-humain dans ce monde que l'on pense grand mais qui finalement se révèle petit quand nous ne prenons décision de le découvrir. 

Cloud Atlas des "Wachowski" ne se borne pas à de si vaste questions jetées sur un écran blanc à 00h15. Mais Ils sont là ; ces êtres, ces visages transformés et travestis, se jouant de plusieures vies de plusieurs destins. 

Dès le début nous sommes enchainés dans un méli-mélo d'informations incompréhensible. Je me raccroche alors aux images d'une bande annonce mal comprise et au voyage au travers d'époques et de lieu fictifs science fictionnels ou "historiquement potables". 

Comment l'acte d'Un cogne la réaction d'un autre, séparés pourtant par des temps puis les lieux puis enfin les mondes. L'acte, le destin . Nous pouvons faire choix et nous sommes voués au sacrifice. Ces pensés ressortent de ce visionage brouillon de 2h/3h. L'Amour transparait tout de même car après tout au cinema il y a bien souvent amour (nous n'y échaperons pas). Mais l'amour n'est pas ici but ou un objectif fantasmé. Il se dévoile comme une connexion inexplicable comme un lien impalpable posé là comme un état de fait… 

Beaucoup de voix dans ce film, beaucoup de narrations se chevauchent. 

Les récits s'entremêlent et le pont est auditif visuels ou vocal. La voix off (souvent) du personnage principal de l'histoire (Il y a plusieurs histoires donc y a t'il un suel personnage principal?) se décale et entreprendra la séquence suivante, nous plongeant dans une poésie mentale incontrôlable. Un mouvement dans deux espace-temps un regard... 

Oui le voyage! Comme le voyage au sein du film (de nombreux univers encapsulés découvert pendant ces quelques heures). Nous voyageons dans une vie dans un destin dans beaucoup de vies.

Mais ils sont là en hommes et en femmes chacun se prête au jeux de la trans-genrisation comme pour effacer finalement le corps et ne laisser que l'âme. Cette âme est changeante, ni vraiment bonne ou mauvaise, vile, simple ou perfide. Elle est complexe dans une époque ou elle s'implante situations après situations. Y à t'il une connexion entre les personnages joués par les mêmes acteurs?

Laure m'appelle. Je décroche et stop writing.

Quelques jours plus tard (aujourd'hui 22 mars) je corrige les fautes de ce texte tangent sous l'influence de nombreux verres de vins. Blanc. 

Mais trop peu de mots pour beaucoup de sensations. 

Allez voir Cloud Atlas. Ceci est recomandation.

J'aime et vous aimerez peut être!

Jh'